[RP Ellemir] Une journée à la Tour
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[RP Ellemir] Une journée à la Tour
La journée était bien avancée pour les travailleurs de la Tour de Neskaya. Le calme avait envahit la bâtisse, entre ceux qui profitaient de leur temps libre pour se reposer et ceux qui justement, travaillaient encore, en séance de cercle, dans les relais ou encore avec les apprentis. Pour Ellemir, rien de tout cela. Aucune tâche particulière lui avait été confiée et elle put profiter comme elle l'entendait de ces quelques heures.
Sa bienheureuse tranquillité fut interrompue par la venue d'un kyrri. Une visiteuse attendait dans le hall de la Tour et la mécanicienne était la première personne que le petit être avait trouvé.
Dans le hall, une femme à l'apparence soignée patientait. Sans aucun doute possible, ce n'était pas une miséreuse car celle-ci portait des vêtements de qualité, qu'une paysanne n'aurait jamais les moyens de s'offrir. Tirée à quatre épingles, elle portait un chignon bas sur la nuque, un voile qu'elle avait daigné levé à son entrée dans l'enceinte de la Tour et les traits de son visage reflétait son état d'esprit : de la crainte, un peu de dégoût (ou de l'incompréhension ?) mais aussi cette impression qu'elle aurait voulu se trouver dans n'importe quel endroit sauf celui-ci. La femme ne donnait pas, à première vue, une impression de chaleur, mais plutôt le genre de dame mal commode qu'il ne fallait pas frustrée ou seulement à ses risques et périls. Tout de même, quelque chose dans sa façon de se tenir, ou son apparence, faisait penser à quelqu'un, à Ellemir. Mais qui ?
La dame daigna se tourner quand elle crut sentir la présence de quelqu'un, dans son dos. Son visage afficha pendant une seconde son soulagement, avant de recouvrer son impassibilité coutumière. Mais que voulez donc cette femme ? Elle ne parla pas immédiatement, hésitante sur la conduite à tenir. L'inconnue avait de plus en plus l'envie de tourner les talons et de repartir d'où elle venait. Mais comment le pourrait-elle ? Comment pourrait-elle regarder son mari en face par la suite ? Si tant est que celui-ci accepte encore de la regarder en face si elle revenait sans avoir fait ce qu'il lui avait demandé. Mais tout de même, dans quelle situation l'avait-il mise ! Elle ne s'était jamais rebellée, la parfaite petite épouse soumise à son seigneur et maitre, mais aujourd'hui, elle se sentait des âmes de rebelle.
Elle devait faire un effort. La femme afficha un petit sourire qui sonnait faux, même pour elle, mais peut-être paraitrait-elle plus engageante pour cette autre qui venait d'arriver. Peut-être arriverait-elle à la renseigner.
- S'dia shaya, leronis. J'aurais besoin d'un renseignement, pouvez-vous m'aider ?
Sa voix comme son apparence était froide, même si elle avait essayé de l'adoucir, par égard pour son interlocutrice.
Sa bienheureuse tranquillité fut interrompue par la venue d'un kyrri. Une visiteuse attendait dans le hall de la Tour et la mécanicienne était la première personne que le petit être avait trouvé.
Dans le hall, une femme à l'apparence soignée patientait. Sans aucun doute possible, ce n'était pas une miséreuse car celle-ci portait des vêtements de qualité, qu'une paysanne n'aurait jamais les moyens de s'offrir. Tirée à quatre épingles, elle portait un chignon bas sur la nuque, un voile qu'elle avait daigné levé à son entrée dans l'enceinte de la Tour et les traits de son visage reflétait son état d'esprit : de la crainte, un peu de dégoût (ou de l'incompréhension ?) mais aussi cette impression qu'elle aurait voulu se trouver dans n'importe quel endroit sauf celui-ci. La femme ne donnait pas, à première vue, une impression de chaleur, mais plutôt le genre de dame mal commode qu'il ne fallait pas frustrée ou seulement à ses risques et périls. Tout de même, quelque chose dans sa façon de se tenir, ou son apparence, faisait penser à quelqu'un, à Ellemir. Mais qui ?
La dame daigna se tourner quand elle crut sentir la présence de quelqu'un, dans son dos. Son visage afficha pendant une seconde son soulagement, avant de recouvrer son impassibilité coutumière. Mais que voulez donc cette femme ? Elle ne parla pas immédiatement, hésitante sur la conduite à tenir. L'inconnue avait de plus en plus l'envie de tourner les talons et de repartir d'où elle venait. Mais comment le pourrait-elle ? Comment pourrait-elle regarder son mari en face par la suite ? Si tant est que celui-ci accepte encore de la regarder en face si elle revenait sans avoir fait ce qu'il lui avait demandé. Mais tout de même, dans quelle situation l'avait-il mise ! Elle ne s'était jamais rebellée, la parfaite petite épouse soumise à son seigneur et maitre, mais aujourd'hui, elle se sentait des âmes de rebelle.
Elle devait faire un effort. La femme afficha un petit sourire qui sonnait faux, même pour elle, mais peut-être paraitrait-elle plus engageante pour cette autre qui venait d'arriver. Peut-être arriverait-elle à la renseigner.
- S'dia shaya, leronis. J'aurais besoin d'un renseignement, pouvez-vous m'aider ?
Sa voix comme son apparence était froide, même si elle avait essayé de l'adoucir, par égard pour son interlocutrice.
Le Livre des Fardeaux- Narrateur
- Messages : 32
Date d'inscription : 01/07/2011
Re: [RP Ellemir] Une journée à la Tour
Ellemir s'était comportée en parfaite femme des Domaines. N'ayant rien de prévu dans la journée, elle avait dans l'idée de faire toutes les choses qu'elle n'avait jamais le temps de faire. Une pile de robes à raccommoder l'attendait, un amas de laine informe ne demandait qu'à être tricoté, et une dizaine de lettre la culpabilisait à chaque fois qu'elle passait devant son secrétaire.
Elle s'était donc levée aussi tôt que de coutume, profitant pour rompre le jeûne en compagnie des autres habitants de la Tour. Puis elle était remontée chercher son nécessaire de couture, ses robes, sa laine et ses aiguilles, avant de s'installer dans la salle commune, devant l'âtre. Elle prit la première robe de sa pile, sa plus belle aiguille en os, un fil de la bonne teinte et se mit à raccommoder l'accroc au bas du vêtement. Elle s'attaqua ensuite à la brûlure de la manche droite, et s'appliqua à broder un joli motif pour cacher le trou. Elle ressentit une petite douleur à son poignet droit, à l'endroit correspondant à celui de la manche. Elle avait eu de la chance, car elle ne garderait sans doute aucune trace de cette blessure. C'était un minuscule morceau de métal en fusion qui avait brûlé la robe et sa propriétaire. Si cela avait été du Feuglu, elle aurait pu perdre l'usage de sa main.
Après une heure et demie, sa dernière robe était comme neuve. Elle bailla. Les travaux manuelles l'épuisaient toujours. Comme elle n'était pas très douée, la moindre couture requérait toute sa concentration. Elle ferma les yeux quelques instants et soupira. Elle se sentait seule depuis quelques temps. Son dernier amant était retourné dans sa famille pour se marier, et depuis elle n'avait eu de vrais conversations avec personne. Et elle trouvait son lit froid. Enfin...
Elle s'encouragea mentalement et s'attaqua à la confection de son châle. Elle en avait déjà tricoté les premières lignes, elle en était donc à la partie facile.
Elle fit une pause un peu plus tard pour manger, puis se remit au travail. A présent, elle baillait sans parvenir à s'arrêter. Il était donc temps de laisser tomber le tricot. Après tout, elle avait encore des lettres à écrire, et envisageait de faire une sieste.
Elle sortit de la salle commune ses affaires sous le bras, et s'engagea dans le couloir. Elle allait poser le pied sur la première marche de l'escalier quand un kyrri l'aborda. Une Domna attendait dans le hall, et tout le monde était occupé ailleurs.
- D'accord, j'y vais... Mais tiens, prends ça et ramène-le dans ma chambre...
Elle tendit son bardas au kyrri et remit de l'ordre dans sa tenue et surtout dans sa coiffure avant de descendre. Son chignon s'était totalement défait, les épingles pendant lamentablement, et elle avait des cheveux plein les yeux. Elle fit un rapide chignon qu'elle fixa avec soin sur sa nuque. Tout en descendant les escaliers menant au hall, elle enleva les fils de couleurs qui parsemaient sa tenue. Arrivée en bas des marche, elle avait l'air aussi respectable qu'il était possible de l'être dans une grosse robe de laine.
Elle regarda la visiteuse avec curiosité. Qu'est-ce qu'une femme seule venait faire ici... Surtout qu'elle ne semblait pas ravie. Elle rappelait quelqu'un à Ellemir... mais qui?
Enfin cela m'avait aucune importance.
La Domna se retourna enfin. Elle n'avait pas l'air aimable du tout. Mais elle ressemblait à beaucoup de femmes des Domaines, hautaines, froides, guindées. Ellemir s'approcha à pas dignes, signifiant à son interlocutrice qu'elle aussi, était une femme des Domaines.
D'après ses dires, la femme venait pour un renseignement.
- Bien sûr Domna. Quel est votre problème? J'espère que le voyage n'a pas été trop pénible. Désirez-vous boire quelque chose?
Ellemir mena la femme vers le salon des visiteurs et lui montra un fauteuil où s'asseoir, elle-même prenant plus sur une chaise à haut dossier.
- Alors, je vous écoute...
Elle s'était donc levée aussi tôt que de coutume, profitant pour rompre le jeûne en compagnie des autres habitants de la Tour. Puis elle était remontée chercher son nécessaire de couture, ses robes, sa laine et ses aiguilles, avant de s'installer dans la salle commune, devant l'âtre. Elle prit la première robe de sa pile, sa plus belle aiguille en os, un fil de la bonne teinte et se mit à raccommoder l'accroc au bas du vêtement. Elle s'attaqua ensuite à la brûlure de la manche droite, et s'appliqua à broder un joli motif pour cacher le trou. Elle ressentit une petite douleur à son poignet droit, à l'endroit correspondant à celui de la manche. Elle avait eu de la chance, car elle ne garderait sans doute aucune trace de cette blessure. C'était un minuscule morceau de métal en fusion qui avait brûlé la robe et sa propriétaire. Si cela avait été du Feuglu, elle aurait pu perdre l'usage de sa main.
Après une heure et demie, sa dernière robe était comme neuve. Elle bailla. Les travaux manuelles l'épuisaient toujours. Comme elle n'était pas très douée, la moindre couture requérait toute sa concentration. Elle ferma les yeux quelques instants et soupira. Elle se sentait seule depuis quelques temps. Son dernier amant était retourné dans sa famille pour se marier, et depuis elle n'avait eu de vrais conversations avec personne. Et elle trouvait son lit froid. Enfin...
Elle s'encouragea mentalement et s'attaqua à la confection de son châle. Elle en avait déjà tricoté les premières lignes, elle en était donc à la partie facile.
Elle fit une pause un peu plus tard pour manger, puis se remit au travail. A présent, elle baillait sans parvenir à s'arrêter. Il était donc temps de laisser tomber le tricot. Après tout, elle avait encore des lettres à écrire, et envisageait de faire une sieste.
Elle sortit de la salle commune ses affaires sous le bras, et s'engagea dans le couloir. Elle allait poser le pied sur la première marche de l'escalier quand un kyrri l'aborda. Une Domna attendait dans le hall, et tout le monde était occupé ailleurs.
- D'accord, j'y vais... Mais tiens, prends ça et ramène-le dans ma chambre...
Elle tendit son bardas au kyrri et remit de l'ordre dans sa tenue et surtout dans sa coiffure avant de descendre. Son chignon s'était totalement défait, les épingles pendant lamentablement, et elle avait des cheveux plein les yeux. Elle fit un rapide chignon qu'elle fixa avec soin sur sa nuque. Tout en descendant les escaliers menant au hall, elle enleva les fils de couleurs qui parsemaient sa tenue. Arrivée en bas des marche, elle avait l'air aussi respectable qu'il était possible de l'être dans une grosse robe de laine.
Elle regarda la visiteuse avec curiosité. Qu'est-ce qu'une femme seule venait faire ici... Surtout qu'elle ne semblait pas ravie. Elle rappelait quelqu'un à Ellemir... mais qui?
Enfin cela m'avait aucune importance.
La Domna se retourna enfin. Elle n'avait pas l'air aimable du tout. Mais elle ressemblait à beaucoup de femmes des Domaines, hautaines, froides, guindées. Ellemir s'approcha à pas dignes, signifiant à son interlocutrice qu'elle aussi, était une femme des Domaines.
D'après ses dires, la femme venait pour un renseignement.
- Bien sûr Domna. Quel est votre problème? J'espère que le voyage n'a pas été trop pénible. Désirez-vous boire quelque chose?
Ellemir mena la femme vers le salon des visiteurs et lui montra un fauteuil où s'asseoir, elle-même prenant plus sur une chaise à haut dossier.
- Alors, je vous écoute...
Ellemir Alton- Administratrice - Mécanicienne
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Date d'inscription : 30/06/2011
Age : 37
Re: [RP Ellemir] Une journée à la Tour
La domna eut un infime mouvement de recul en apercevant la leroni. Mais ses yeux s'attardèrent plus sur la robe que sur le physique de la jeune fille. Alors ainsi, les choses se passaient comme cela dans une Tour. Mais quelle femme digne de ce nom pouvait accepter de renoncer à ses privilèges pour s'enfermer dans une telle bâtisse (laide à faire peur de plus) et devoir porter des robes aussi informes ? Non, décidément, elle ne pouvait pas repartir, maintenant qu'elle constatait dans quelles conditions les femmes vivaient dans les Tours. Une telle vision, une telle négligence, cela égratignait son instinct de femme des Domaines !
Mais avant de s'occuper de cela, elle devait régler les détails plus pratiques que des robes (elle ne préférait pas imaginer les sous-vêtements, elle risquerait de tourner de l'œil), détail comme... Oh, comment son voyage s'était passé ! Cela était de la conversation mondaine ou elle ne s'y connaissait pas. C'était la première question qu'un voisin posait, puis la boisson. La femme retrouva un peu de son entrain, ravie de se retrouver en terrain connu, malgré le lieu dans lequel elle se trouvait.
- Je ne dirais pas agréable, mais il s'est passé sans embûche, je vous remercie. Du jaco, si vous avez cela ?
Qui savait si ces drôles connaissaient le jaco ? Après tout, ils ne savaient pas s'habiller dignement, peut-être s'enivraient-ils au firi tous les soirs et personne ne s'en était encore rendu compte ! La domna frissonna et emboîta le pas à Ellemir. Elle s'installa dans le fauteuil qui lui était proposé, remettant en place les plis de sa jupe pour qu'elle ne soit pas froissée quand elle se relèverait et partirait. Rien de plus fatal que les plis sur une robe, même si ce n'était pas facile de la garder intacte dans une voiture fermée, avec les cahots de la route.
Le dos bien droit, elle attendit que l'attention d'Ellemir lui soit pleinement, se demandant au passage s'ils avaient des serviteurs pour apporter le jaco. Peut-être la drôle de chose poilue qu'elle avait croisé à son arrivée... Elle s'ébroua mentalement et posa la question qui lui tournait dans la tête depuis qu'elle avait quitté la demeure familiale pour se rendre à Neskaya.
- Ma question est simple, vai leroni. Si votre famille avait besoin de vous, si vous deviez renoncer à votre statut actuel, le feriez-vous ?
Oui, la question était étrange, à première vue. Rien à voir en tout cas avec un problème de crise du seuil ou de laran. Mais même si elle n'était pas venue des Hellers jusqu'à Neskaya, cela faisait quand même une trotte pour y venir, et la domna avait eut tout le temps qu'elle voulait pour réfléchir à la façon d'aborder l'entretien avec une tierce personne. La vraie discussion serait pour plus tard. Pour le moment, il lui fallait une alliée.
Mais avant de s'occuper de cela, elle devait régler les détails plus pratiques que des robes (elle ne préférait pas imaginer les sous-vêtements, elle risquerait de tourner de l'œil), détail comme... Oh, comment son voyage s'était passé ! Cela était de la conversation mondaine ou elle ne s'y connaissait pas. C'était la première question qu'un voisin posait, puis la boisson. La femme retrouva un peu de son entrain, ravie de se retrouver en terrain connu, malgré le lieu dans lequel elle se trouvait.
- Je ne dirais pas agréable, mais il s'est passé sans embûche, je vous remercie. Du jaco, si vous avez cela ?
Qui savait si ces drôles connaissaient le jaco ? Après tout, ils ne savaient pas s'habiller dignement, peut-être s'enivraient-ils au firi tous les soirs et personne ne s'en était encore rendu compte ! La domna frissonna et emboîta le pas à Ellemir. Elle s'installa dans le fauteuil qui lui était proposé, remettant en place les plis de sa jupe pour qu'elle ne soit pas froissée quand elle se relèverait et partirait. Rien de plus fatal que les plis sur une robe, même si ce n'était pas facile de la garder intacte dans une voiture fermée, avec les cahots de la route.
Le dos bien droit, elle attendit que l'attention d'Ellemir lui soit pleinement, se demandant au passage s'ils avaient des serviteurs pour apporter le jaco. Peut-être la drôle de chose poilue qu'elle avait croisé à son arrivée... Elle s'ébroua mentalement et posa la question qui lui tournait dans la tête depuis qu'elle avait quitté la demeure familiale pour se rendre à Neskaya.
- Ma question est simple, vai leroni. Si votre famille avait besoin de vous, si vous deviez renoncer à votre statut actuel, le feriez-vous ?
Oui, la question était étrange, à première vue. Rien à voir en tout cas avec un problème de crise du seuil ou de laran. Mais même si elle n'était pas venue des Hellers jusqu'à Neskaya, cela faisait quand même une trotte pour y venir, et la domna avait eut tout le temps qu'elle voulait pour réfléchir à la façon d'aborder l'entretien avec une tierce personne. La vraie discussion serait pour plus tard. Pour le moment, il lui fallait une alliée.
Le Livre des Fardeaux- Narrateur
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Date d'inscription : 01/07/2011
Re: [RP Ellemir] Une journée à la Tour
Ellemir perçut le mépris de la Comynara. Elle savait quelle impression elle devait donner dans cette robe informe. Elle était ennuyée de recevoir les visiteurs dans cette tenue, mais s'ils ne prenaient pas la peine de s'annoncer avant de venir, ils ne pouvaient pas s'attendre à un accueil en grande pompe.
Quand la femme lui demanda du Jaco, Ellemir s'en voulut de ne pas y avoir pensé. Elle alla en vitesse demander à un kyrri d'en apporter un pot et retourna auprès de la visiteuse.
- Le Jaco va arriver, il faut en préparer, nous n'en avons plus de chaud en réserve.
Elle s'assit à son tour en face de la Comynara et l'écouta avec attention. La question qu'elle lui posa était déroutante. Elle s'était attendue à un problème d'éducation, de laran, de maladie du seuil, de guerre à la limite, mais ça?
Elle prit quelques instants pour réfléchir.
Sa famille n'avait objectivement aucune raison d'avoir besoin d'elle, donc elle s'était toujours imaginé rester à vie dans la Tour. La quitterait-elle si son père le lui demandait? Elle n'en savait fichtrement rien. Elle aimait vivre ici. Évidemment, si son père ou sa mère tombait malade, elle retournerait au Domaine prendre soin d'eux, mais ce serait provisoire, et elle reviendrait bien vite à la Tour.
- Honnêtement... je n'en sais rien. Pour un mariage, je refuserai catégoriquement d'entrer en matière. Si ma famille avait besoin de moi temporairement, je n'aurais aucune peine à partir d'ici pour une saison ou deux. Mais abandonner complétement mon travail ici, je doute d'en être capable. Surtout que je suis sans doute plus indispensable ici que chez moi.
Ellemir réalisa soudain qu'elle ne connaissait toujours pas le nom de son interlocutrice.
- Mais avant de me poser de telles questions, pourriez-vous peut-être vous présenter? Je réalise que personne ne vous a dit mon nom, le kyrri en aurait été bien incapable. Je me nomme Ellemir, Ellemir Alton. Mais ici je suis simplement mécanicienne, et formatrice.
Le kyrri reparut, tenant dans ses mains un plateau. Ellemir le remercia d'un signe de tête et servit à boire sa la visiteuse. Elle se remplit une tasse pour elle-même et se rassit confortablement.
Quand la femme lui demanda du Jaco, Ellemir s'en voulut de ne pas y avoir pensé. Elle alla en vitesse demander à un kyrri d'en apporter un pot et retourna auprès de la visiteuse.
- Le Jaco va arriver, il faut en préparer, nous n'en avons plus de chaud en réserve.
Elle s'assit à son tour en face de la Comynara et l'écouta avec attention. La question qu'elle lui posa était déroutante. Elle s'était attendue à un problème d'éducation, de laran, de maladie du seuil, de guerre à la limite, mais ça?
Elle prit quelques instants pour réfléchir.
Sa famille n'avait objectivement aucune raison d'avoir besoin d'elle, donc elle s'était toujours imaginé rester à vie dans la Tour. La quitterait-elle si son père le lui demandait? Elle n'en savait fichtrement rien. Elle aimait vivre ici. Évidemment, si son père ou sa mère tombait malade, elle retournerait au Domaine prendre soin d'eux, mais ce serait provisoire, et elle reviendrait bien vite à la Tour.
- Honnêtement... je n'en sais rien. Pour un mariage, je refuserai catégoriquement d'entrer en matière. Si ma famille avait besoin de moi temporairement, je n'aurais aucune peine à partir d'ici pour une saison ou deux. Mais abandonner complétement mon travail ici, je doute d'en être capable. Surtout que je suis sans doute plus indispensable ici que chez moi.
Ellemir réalisa soudain qu'elle ne connaissait toujours pas le nom de son interlocutrice.
- Mais avant de me poser de telles questions, pourriez-vous peut-être vous présenter? Je réalise que personne ne vous a dit mon nom, le kyrri en aurait été bien incapable. Je me nomme Ellemir, Ellemir Alton. Mais ici je suis simplement mécanicienne, et formatrice.
Le kyrri reparut, tenant dans ses mains un plateau. Ellemir le remercia d'un signe de tête et servit à boire sa la visiteuse. Elle se remplit une tasse pour elle-même et se rassit confortablement.
Ellemir Alton- Administratrice - Mécanicienne
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Date d'inscription : 30/06/2011
Age : 37
Re: [RP Ellemir] Une journée à la Tour
[HJ: C'est Liriel, je reprends temporairement le rôle d'Estrée.]
La femme ne pouvait s'empêcher de jeter des petits coups d'oeil inquiets à tout ce qui l'entourait. Des gens vivaient ici, et forçaient des femmes à en faire de même. Elle devait avouer que si des hommes trouvaient ici plus que le confort nécessaire, elle n'était quand même pas encline à penser qu'une femme y serait à l'aise, surtout sans protection contre les envies impudiques de certains hommes… Oh, à s'enfermer dans une Tour, une femme devait devenir aussi impudique… Le regard se porta brièvement sur Ellemir, sur sa robe, et les pensées "impures" qu'elle eut faillit lui donner un haut le coeur. Il fallait vraiment faire quelque chose.
Visiblement le jacco existait dans ces contrées reculées. La créature poilue qu'elle avait déjà vue réapparut pour prendre la commande, et la Domna frissonna de nouveau. Des dévergondées avec des créatures bizarres… Certaines rumeurs devaient être fondées. Quelle horreur!
"Faites." répondit la femme d'un ton neutre lorsqu'Ellemir avoua qu'il n'y avait plus de jacco.
Elle s'y attendait après tout. Mais son rôle n'était pas de leur apprendre à faire la cuisine, et les questions qui lui brûlaient les lèvres sortirent enfin, commençant par une approche indirecte. Les mains bien apposées sur ses genoux, la femme attendit presque stoïquement la réponse de la monitrice - bien qu'elle ignorât encore son rang.
La réponse fit lever un sourcil choqué à réponse de la Comyne [ Comyne: les femmes nobles, Comynara: uniquement les Elhalyn et les Aillard]. Comment pouvait-on refuser de se marier pour le bien de son Domaine? Comment une femme pouvait-elle être plus importante en utilisant son laran plutôt qu'en le transmettant?
Les lèvres de l'invitée inattendue s'ouvrirent et se fermèrent comme ceux d'un poisson manquant d'air. Elle eut du mal à répondre à la présentation.
"C'est pour vous que je suis venue. Je suis Ryselda Ardais, votre tante. Je vous avais à peine reconnue dans cette… tenue."
Il fallait dire aussi qu'elle avait dû la voir pour la dernière fois à douze ou treize cueres (avant la Tour), et que les repas de famille se faisaient rarement avec elles deux réunies. Mariée à un Ardais, cousin éloigné de la mère d'Ellemir, il n'était guère étonnant qu'on retrouve chez elle un air de famille. Son mari n'était pas réputé pour sa clémence, plutôt tout le contraire et:
" Rhodar m'a ordonné de venir vous parler ici, avec l'accord de votre famille." précisa-t-elle, le ton indiquant l'horreur qu'elle portait à ce lieu.
Question retrouvailles enjouées, on avait mieux.
La femme ne pouvait s'empêcher de jeter des petits coups d'oeil inquiets à tout ce qui l'entourait. Des gens vivaient ici, et forçaient des femmes à en faire de même. Elle devait avouer que si des hommes trouvaient ici plus que le confort nécessaire, elle n'était quand même pas encline à penser qu'une femme y serait à l'aise, surtout sans protection contre les envies impudiques de certains hommes… Oh, à s'enfermer dans une Tour, une femme devait devenir aussi impudique… Le regard se porta brièvement sur Ellemir, sur sa robe, et les pensées "impures" qu'elle eut faillit lui donner un haut le coeur. Il fallait vraiment faire quelque chose.
Visiblement le jacco existait dans ces contrées reculées. La créature poilue qu'elle avait déjà vue réapparut pour prendre la commande, et la Domna frissonna de nouveau. Des dévergondées avec des créatures bizarres… Certaines rumeurs devaient être fondées. Quelle horreur!
"Faites." répondit la femme d'un ton neutre lorsqu'Ellemir avoua qu'il n'y avait plus de jacco.
Elle s'y attendait après tout. Mais son rôle n'était pas de leur apprendre à faire la cuisine, et les questions qui lui brûlaient les lèvres sortirent enfin, commençant par une approche indirecte. Les mains bien apposées sur ses genoux, la femme attendit presque stoïquement la réponse de la monitrice - bien qu'elle ignorât encore son rang.
La réponse fit lever un sourcil choqué à réponse de la Comyne [ Comyne: les femmes nobles, Comynara: uniquement les Elhalyn et les Aillard]. Comment pouvait-on refuser de se marier pour le bien de son Domaine? Comment une femme pouvait-elle être plus importante en utilisant son laran plutôt qu'en le transmettant?
Les lèvres de l'invitée inattendue s'ouvrirent et se fermèrent comme ceux d'un poisson manquant d'air. Elle eut du mal à répondre à la présentation.
"C'est pour vous que je suis venue. Je suis Ryselda Ardais, votre tante. Je vous avais à peine reconnue dans cette… tenue."
Il fallait dire aussi qu'elle avait dû la voir pour la dernière fois à douze ou treize cueres (avant la Tour), et que les repas de famille se faisaient rarement avec elles deux réunies. Mariée à un Ardais, cousin éloigné de la mère d'Ellemir, il n'était guère étonnant qu'on retrouve chez elle un air de famille. Son mari n'était pas réputé pour sa clémence, plutôt tout le contraire et:
" Rhodar m'a ordonné de venir vous parler ici, avec l'accord de votre famille." précisa-t-elle, le ton indiquant l'horreur qu'elle portait à ce lieu.
Question retrouvailles enjouées, on avait mieux.
Le Livre des Fardeaux- Narrateur
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Date d'inscription : 01/07/2011
Re: [RP Ellemir] Une journée à la Tour
Ellemir trouvait décidément l'attitude de la femme désagréable. On aurait dit qu'elle était assise sur un tas de fumier, et qu'elle devait se retenir pour ne pas partir en courant. La mécanicienne était un peu excédée par ce comportement. Certes, le tricot n'était pas une activité vitale pour la Tour, mais elle n'avait que peu de moments où elle pouvait s'occuper de ce genre de tâche.
Finalement, la Comyne se présenta. Tiens donc, sa tante... enfin, une de ses tantes. Elle ne souvenait pas de l'avoir déjà vue, mais bon, toutes ses tantes se ressemblaient plus ou moins.
Elle lui sourit aimablement.
- Honorée de votre visite, ma tante. Quelle est la raison de votre visite?
Elle but une gorgée de Jaco en attendant que sa tante se décide enfin à expliquer la raison de sa venue. Mais Ellemir doutait que cela lui plaise. Dès qu'on parlait de mariage, elle sentait ses poils se hérisser. Elle était de toute façon bien trop âgée pour être mariable.
De plus, elle ne comprenait pas vraiment ce qu'un oncle éloigné pouvait bien lui vouloir. Du moment qu'on ne lui demandait pas d'épouser le laisser pour compte de la famille...
Elle se concentra pour garder un visage avenant. Elle but une autre gorgée de Jaco avant de constater que sa tasse était déjà vide. Elle se resservit.
- Encore une tasse?
Finalement, la Comyne se présenta. Tiens donc, sa tante... enfin, une de ses tantes. Elle ne souvenait pas de l'avoir déjà vue, mais bon, toutes ses tantes se ressemblaient plus ou moins.
Elle lui sourit aimablement.
- Honorée de votre visite, ma tante. Quelle est la raison de votre visite?
Elle but une gorgée de Jaco en attendant que sa tante se décide enfin à expliquer la raison de sa venue. Mais Ellemir doutait que cela lui plaise. Dès qu'on parlait de mariage, elle sentait ses poils se hérisser. Elle était de toute façon bien trop âgée pour être mariable.
De plus, elle ne comprenait pas vraiment ce qu'un oncle éloigné pouvait bien lui vouloir. Du moment qu'on ne lui demandait pas d'épouser le laisser pour compte de la famille...
Elle se concentra pour garder un visage avenant. Elle but une autre gorgée de Jaco avant de constater que sa tasse était déjà vide. Elle se resservit.
- Encore une tasse?
Ellemir Alton- Administratrice - Mécanicienne
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Date d'inscription : 30/06/2011
Age : 37
Re: [RP Ellemir] Une journée à la Tour
Ryselda pinça des lèvres devant le sourire trop poli de sa nièce éloignée. Elle n'aimait pas son air, sa légèreté, cette liberté qu'elle avait ici. Ce n'était pas naturel, et tout son être se rebellait contre l'idée même d'une vie ici qu'elle considérait comme dissolue. Cependant elle ne pouvait être impolie sans se dresser contre toute son éducation, et ce serait trop douloureux. Elle se força à hocher la tête poliment:
" J'ai plusieurs raisons en fait. Quitte à me déplacer ... ici... "
Ryselda réprima une grimace et fit une tentative louable de paraître moins dégoûtée. Elle acquiesça doucement de la tête à la proposition d'Ellemir pour le jacco.
"Je veux bien."
Elle s'éclaircit la gorge. Puis elle fit une petite moue indécise de la bouche, avant de se décider:
" Mon bru est morte récemment. Mon fils a une fille, dont le laran vient de se déclarer. Il est instable, elle est toujours sujette à la maladie du Seuil. Nous voulons qu'une femme de notre famille vienne et devienne sa tutrice et l'aide pour le laran, sans l'intervention de la Tour. Mon fils doit aussi se remarier, et mon mari a décidé que malgré votre... actuelle liberté, vous seriez une bonne candidate pour avoir ce double rang. Votre père est d'accord, mais votre mère l'a convaincu de vous laisser le choix. "
Elle jaugea Ellemir du regard:
" Vous êtes bien sûr libre de choisir de n'accepter qu'une des deux propositions. Ou aucune. Votre vie semble ici."
A ses yeux, son fils ne devait pas épouser une femme qui était sans chaperon dans un tel univers. Elle avait beau paraître jeune, pour porter des enfants, elle n'était plus la candidate idéale, et si elle devait perdre sa petite fille à cause du laran, il fallait qu'il y ait de la relève. Quant à la deuxième proposition:
" Le fils cadet de Rhodar travaille ici comme technicien. Je suis venue le voir car on l'attend pour aller se battre avec le Domaine contre les raids venus des Hellers. Bazil Ardais. "
Les deux mains sèches se croisèrent d'un geste faussement tranquille sur les genoux de la Domna. Elle savait que Ellemir était son interlocuteur premier et qu'elle avait malheureusement ici tout pouvoir de satisfaire à sa demande ou de la laisser dans l'embarras.
" J'ai plusieurs raisons en fait. Quitte à me déplacer ... ici... "
Ryselda réprima une grimace et fit une tentative louable de paraître moins dégoûtée. Elle acquiesça doucement de la tête à la proposition d'Ellemir pour le jacco.
"Je veux bien."
Elle s'éclaircit la gorge. Puis elle fit une petite moue indécise de la bouche, avant de se décider:
" Mon bru est morte récemment. Mon fils a une fille, dont le laran vient de se déclarer. Il est instable, elle est toujours sujette à la maladie du Seuil. Nous voulons qu'une femme de notre famille vienne et devienne sa tutrice et l'aide pour le laran, sans l'intervention de la Tour. Mon fils doit aussi se remarier, et mon mari a décidé que malgré votre... actuelle liberté, vous seriez une bonne candidate pour avoir ce double rang. Votre père est d'accord, mais votre mère l'a convaincu de vous laisser le choix. "
Elle jaugea Ellemir du regard:
" Vous êtes bien sûr libre de choisir de n'accepter qu'une des deux propositions. Ou aucune. Votre vie semble ici."
A ses yeux, son fils ne devait pas épouser une femme qui était sans chaperon dans un tel univers. Elle avait beau paraître jeune, pour porter des enfants, elle n'était plus la candidate idéale, et si elle devait perdre sa petite fille à cause du laran, il fallait qu'il y ait de la relève. Quant à la deuxième proposition:
" Le fils cadet de Rhodar travaille ici comme technicien. Je suis venue le voir car on l'attend pour aller se battre avec le Domaine contre les raids venus des Hellers. Bazil Ardais. "
Les deux mains sèches se croisèrent d'un geste faussement tranquille sur les genoux de la Domna. Elle savait que Ellemir était son interlocuteur premier et qu'elle avait malheureusement ici tout pouvoir de satisfaire à sa demande ou de la laisser dans l'embarras.
Liriel n'ha Margali- Administratrice
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Re: [RP Ellemir] Une journée à la Tour
Ellemir était une femme patiente. Quand un nouvel arrivant crisait, pleurait, paniquait, c'était toujours elle qui s'en chargeait. Ses manières fermes mais douces lui assuraient une coopération totale de la part des adolescents perturbés qui arrivaient.
Mais aujourd'hui, peut-être à cause du tricot, la jeune femme devait se retenir de crier à la visiteuse d'arrêter de tourner autour du pot. Enfin, elle parvint à expliquer les raisons de sa venue, et Ellemir ne put s'empêcher de laisser échapper un long soupir.
"Pour le mariage, c'est non, bien évidemment. Je ne saurais que faire d'un mari, et des enfants, eh bien, j'en ai déjà plein."
Elle parlait bien évidemment des ses pupilles.
"Pour votre petite-fille, il va sans dire que je l'aiderais volontiers. Cependant, ma loyauté va à ma Tour avant d'aller à ma famille, et si je l'estime nécessaire, elle sera mise au courant de l'état de votre petite-fille. Je vis selon les lois des Tours, et je ne peux faire d'exception. De plus, une formation plus poussée serait peut-être nécessaire, et je ne peux m'engager à la fournir seule, sans le soutien d'une Tour."
Quant à Bazil, Ellemir voyait très bien de qui il s'agissait... mais elle ne voyait pas partir à la guerre. Il avait tout du jeune homme trop vite grandi, tout mince, presque maigre, l'air en permanence perdu dans ses pensées.
" Je vais voir si on peut vous le trouver. Cependant, il me semble me souvenir qu'il travaille aujourd'hui. Nous ne sommes pas dans le même cercle, donc je ne connais pas son programme en détail."
Elle fit venir un kyrri et lui demanda de trouver Bazil. Elle-même pouvait difficilement s'en aller en laissant leur visiteuse seule.
" Je ne suis pas certaine de Bazil soit vraiment le guerrier dont vous avez besoin. Il est sans doute bien plus utile ici que sur le champs de bataille... enfin."
Mais aujourd'hui, peut-être à cause du tricot, la jeune femme devait se retenir de crier à la visiteuse d'arrêter de tourner autour du pot. Enfin, elle parvint à expliquer les raisons de sa venue, et Ellemir ne put s'empêcher de laisser échapper un long soupir.
"Pour le mariage, c'est non, bien évidemment. Je ne saurais que faire d'un mari, et des enfants, eh bien, j'en ai déjà plein."
Elle parlait bien évidemment des ses pupilles.
"Pour votre petite-fille, il va sans dire que je l'aiderais volontiers. Cependant, ma loyauté va à ma Tour avant d'aller à ma famille, et si je l'estime nécessaire, elle sera mise au courant de l'état de votre petite-fille. Je vis selon les lois des Tours, et je ne peux faire d'exception. De plus, une formation plus poussée serait peut-être nécessaire, et je ne peux m'engager à la fournir seule, sans le soutien d'une Tour."
Quant à Bazil, Ellemir voyait très bien de qui il s'agissait... mais elle ne voyait pas partir à la guerre. Il avait tout du jeune homme trop vite grandi, tout mince, presque maigre, l'air en permanence perdu dans ses pensées.
" Je vais voir si on peut vous le trouver. Cependant, il me semble me souvenir qu'il travaille aujourd'hui. Nous ne sommes pas dans le même cercle, donc je ne connais pas son programme en détail."
Elle fit venir un kyrri et lui demanda de trouver Bazil. Elle-même pouvait difficilement s'en aller en laissant leur visiteuse seule.
" Je ne suis pas certaine de Bazil soit vraiment le guerrier dont vous avez besoin. Il est sans doute bien plus utile ici que sur le champs de bataille... enfin."
Ellemir Alton- Administratrice - Mécanicienne
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